Je suis Sergei Aschwanden. J’ai 47 ans, je vis à Jouxtens-Mézery avec ma femme et mes quatre enfants. Je parle les trois langues nationales et je suis Directeur général de l’Association Touristique Porte des Alpes et Député au Grand Conseil vaudois depuis 2017.
J’aime mon pays. Je veux une Suisse ambitieuse, ouverte, entreprenante et sportive. J’ai décidé d’être candidat aux élections fédérales d'octobre 2023 pour représenter la population vaudoise au Conseil National.
Je n'utilise pas ce site pour faire ma campagne électorale. Pour cela, je privilégie la rencontre directe avec les citoyennes et citoyens de notre canton et j'utilise régulièrement LinkedIn.
Ce site me permet de présenter différents aspects de ma passion pour le sport. Ce dernier sport a toujours fait partie de ma vie et il m’a appris à vivre. J’étais un enfant sportif et je suis devenu sportif d’élite. Médaillé olympique, j’ai fait un Master en gestion du sport. Je suis engagé pour le sport mais je ne défends pas que le sport d’élite. Pour moi, il faut que la Suisse ait l'ambition d'avoir des champions mais aussi qu'elle développe le sport pour tous.

ÊTRE SPORTIF D’ÉLITE
J’ai été plusieurs fois champion suisse, deux fois champion d’Europe, médaillé d’argent et de bronze aux championnats du monde du Monde, je suis médaillé olympique. Le sport de haut niveau a formé mon caractère et ma compréhension du monde et des autres : la combativité, le respect des autres, l’opiniâtreté, le goût du travail bien fait sont quelques-unes des valeurs que ma carrière de sportif m’a inculqué.
Une chose me caractérise, marque ma carrière sportive et tout ce que j’ai fait depuis : je suis tenace. Je ne me résigne pas facilement. J’ai appris à tomber et je me suis toujours battu pour me relever et être meilleur. Sans ce caractère et cette méthode, pas de médaille olympique : alors que je faisais partie des favoris, j’ai perdu deux fois aux Jeux olympiques avant d’être médaillé !
Pour moi, le travail et la persévérance paient. Et j’ai souvent l’impression que nous tombons trop facilement dans une sorte de fatalisme ou d’auto-satisfaction qui font que malgré des succès incroyables, la Suisse et le Canton de Vaud paraissent limiter leurs ambitions. Je refuse cette résignation pour notre pays, comme je l’ai refusée après mes échecs olympiques.
JUDO JUDO JUDO
Si ma vie a un fil rouge, c’est le judo ! J’ai été judoka professionnel et je tente de redonner au judo un peu de ce qu’il m’a donné : je suis aujourd’hui Président de la Fédération Suisse de Judo et JuJitsu. Je continue à pratiquer le judo et j’ai créé des camps pour les jeunes auxquels je participe toujours activement. Je suis directeur technique du Mikami Judo Club. J’ai aussi créé la Fondation Trako qui œuvre pour amener le Judo dans les programmes scolaires.
Je ne vais pas disserter sur le judo mais je peux témoigner que ce sport apporte du positif à tous ses pratiquants. Le judo n’est pas un sport commercial, c’est un sport qui peut apporter à tous, et notamment aux plus jeunes et aux plus fragiles (comme les migrants ou les personnes souffrants de handicaps). Comme la vie, ce sport n’est pas toujours facile, on y prend des coups et on s’y fait mal, mais on respecte l’adversaire, on tombe et on se relève, on respecte les règles sans lesquelles aucun sport, aucune société ne peut évoluer sereinement. Le judo est autant une école de vie qu’un apprentissage à la vie en communauté.


FABRIQUER DES CHAMPIONS
J’en ai fait un leitmotiv de ma campagne : je veux une Suisse ambitieuse, ouverte, entreprenante et sportive.
Soutenir le sport pour tous, c’est aussi soutenir le sport élite, parce que la population, parce que les jeunes et les enfants ont besoin de modèles qui les inspirent et leur montrent la voie.
Avec d’autres olympiens vaudois, Virginie Faivre, Anne-Sophie Thilo, Léa Sprunger, Bertrand Cardis et Jonathan Massacand, nous avons créé Vaud Générations Champions pour rassembler les moyens, les conseils et les énergies au service des meilleurs athlètes vaudois qui jouent pour le Canton et le pays un rôle extraordinaire. On nous avait dit que nous n’y arriverions pas : nous avons réuni un budget annuel de 1 million de francs pour ce projet unique en Suisse. Quand les athlètes vaudois réussissent, cela profite à toute la Suisse.
Je suis déjà engagé pour les meilleurs Suisse en étant le seul romand membre du Comité exécutif de Swiss Olympic.
SPORT POUR TOUS !
Certains me reprochent une certaine obsession pour le sport : ils ont raison ! Et c’est encore pire que ce qu’ils pensent ! Une Suisse sportive c’est un pays dans lequel tout le monde fait du sport, notamment parce que c’est excellent pour la santé physique, la santé psychique et que cela favorise la prolongation d’une certaine année quand arrivent les 4e puis 5e âge. Le combat est loin d’être gagné pour que tout le monde, à tous les âges et à tous les niveaux, pour tous les genres et toutes les couches socio-économiques..
Je me suis battu, avec d’autres, pour l’initiative populaire (et victorieuse) « pour une politique sportive vaudoise ambitieuse » sur laquelle la population vaudoise se prononcera en 2024 ou 2025. L’extraordinaire dynamique de cette campagne ne doit pas s’arrêter et je souhaite aller au Conseil national pour l’étendre à tout le pays.
Il n’y a pas de véritable vision fédérale de la politique du sport. Nous en souffrons cruellement. La Confédération se cache un peu derrière son formidable programme Jeunesse+sport et quelques très rares subventions à quelques manifestations de très grande envergure ou quelques infrastructures d’importance nationale. Ce n’est pas assez. La Suisse mérite de définir une politique sportive ambitieuse : pour le haut niveau comme pour l’activité physique pour tous, pour l’éducation comme pour le bien-être général de la population.
